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schubert - standchen



schubert - standchen
(taille reelle)
Franz SCHUBERT - Serenade (Standchen) (piano Beatrice Berrut, violoncelle Camille Thomas) (1870)

Schwanengesang (en français Le Chant du cygne) de Franz Schubert, D 957, est un recueil posthume de quatorze lieder sur des poèmes de Ludwig Rellstab, Heinrich Heine et Johann Gabriel Seidl (1804 - 1875). Le recueil fut ainsi nommé par son premier éditeur, Haslinger, qui souhaitait probablement le présenter comme le testament artistique de Schubert. Il avait mis côte à côte deux recueils, sans liens directs, puis ajouté un quatorzième, sans doute pour éviter le chiffre 13 et terminer le recueil sur une note moins sombre.
Il est donc difficile de trouver une unité dans ces lieder. Contrairement à ceux des deux autres cycles – La Belle Meunière possède une unité thématique liée à l'histoire qu'il raconte, qui donne à l'ensemble une cohérence musicale, tandis que les lieder de Voyage d'hiver sont unis par le style, sombre et dépressif, réflexion sur la mort et le néant – les lieder de Schwanengesang sont tour à tour légers et tranquilles (Frühlingssehnsucht, Die Taubenpost), dramatiques (der Atlas), voire hallucinés (Die Stadt, der Doppelgänger). Les thèmes abordés par les poèmes sont nombreux : le monde et la nature, les errances hallucinatoires du personnage, la nostalgie. Le style musical est très varié, passant de la mélancolie (Ihr Bild, Das Fischermädchen) au lyrisme élégiaque de Ständchen, de la noirceur décidée (Aufenthalt, Der Atlas, Die Stadt) au ton joyeux et léger de Abschied et du merveilleux Die Taubenpost, qui clôt le recueil et est souvent considéré comme la dernière composition de Schubert.